La fête du Canada a commencé comme beaucoup d'autres vacances passées en ville, avec moi en faisant du bénévolat pendant une heure à un stand communautaire. J'étais voiturier à vélos de 11h00 à midi, surveillant les vélos des gens pour eux. Peu de temps après midi, je suis parti à la recherche de quelques minutes d'aventure avant de planifier mon retour chez ma petite amie, où nous emmenions les enfants dans un parc local pour rencontrer une autre amie et ses enfants à 13h30.
J'ai trouvé le stand de propagande de SaskPower avec un jeu. C’était un vélo stationnaire sur lequel on pouvait voir la puissance que l’on pouvait produire. Alors que je terminais en tête du classement et que je partais à vélo au loin, je me suis rapidement effondré sur un banc près du kiosque à musique du parc Wascana. Une foule s'est rassemblée et deux policiers sont venus me trouver sans pouls et avec mon casque de vélo toujours en place. Ils ont commencé la RCR et ont appelé deux ambulanciers à vélo qui se trouvaient de l’autre côté du parc.
Les ambulanciers sont arrivés environ 10 minutes plus tard et après m'avoir électrocuté deux fois, mon cœur battait à nouveau. Environ 40 minutes et un trajet en ambulance plus tard, j'étais aux urgences de l'hôpital général. J'avais un score de 5 sur 15 sur l'échelle de Glasgow Coma. Un 5 peut signifier que je pourrais avoir besoin d’être alimenté par sonde, alors qu’un 15 serait normal. J'ai donc été placé sur une couverture rafraîchissante et j'ai reçu un médicament immobilisant pour refroidir mon corps à seulement 32 degrés Celsius.
Mes souvenirs directs des trois ou quatre jours suivants sont rares et je les reconnais à peine comme ma propre expérience. Un tube sortant de mon corps qui n'était pas là lorsque je me suis réveillé et que j'ai commencé à me souvenir est un indice. Pour ma défense, j’ai été sous sédation et intubé pendant les deux premiers jours. Assez extrême étant donné que je n’avais pas passé une nuit à l’hôpital depuis ma naissance.
J'ai ensuite passé une IRM et divers scanners radieux de la tête et ailleurs pour vérifier que j'étais bien là. Dans les jours qui ont suivi, j'ai réussi à impressionner suffisamment les professionnels pour qu'ils me laissent à nouveau sortir dans la nature (mais pas après m'avoir tagué au préalable).
Et me voici. Vivant. Surpris d'être mort et revenu à la vie. Merci pour une autre chance. Je suis reconnaissant pour le DEA qui m'a sauvé la vie.